Le projet : « Promotion du leadership féminin dans la gouvernance locale et sécuritaire dans la chefferie de Bashali, Province du Nord-Kivu» et ACUDI travaillent d’une manière particulière dans la mobilisation des responsables des services de l’ordre et de sécurité à l’implication des femmes dans la gouvernance locale et sécuritaire en chefferie de BASHALI.
Pour y arriver, cinquante acteurs clés de la gouvernance locale et secrétaire de la Chefferie de BASHALI ont été formés pendant quatre jours sur l’AGENDA FEMMES, PAIX ET SECURITE.
Cette formation vise à soutenir une meilleure prestation des services en matière de défense et sécurité pour les filles et les femmes.
Cette formation facilitée par le Secrétariat technique provincial de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies a été accomplie avec satisfaction.
Notons que ce projet est exécuté par l’organisation : “Actions des Communautés Unies pour le Développement Intégral, ACUDI” dans la Chefferie de BASHALI en territoire de MASISI, grâce aux financements de l’Ambassade de la Norvège à travers ONUFEMMES.
Objectifs de l’activité :
Résultat obtenu : Les agents des services de sécurité renforcés en capacité sur l’agenda Femme, Paix et Sécurité dans un contexte de conflit.
Nombre des participants désagrégés par âge et par sexe : 200 personnes (40 personnes X 4 jours) parmi lesquelles des agents des services de sécurité, autorités locales, des femmes des associations féminines, etc. CFR La liste de présence
Date | Activités | Participant | Responsable |
1/07/2023 | Réunion préparatoire | Animateurs terrain et Comptable | AMANI MERVEILLE, Cheffe de projet |
1/07/2023 | Soumission et approbation par Théodore/ONUFEMMES | AMANI MERVEIQLLE, Cheffe de projet | Jacques Muhindo, Coordinateur National |
3 au 5/07/2023 | Contacts et explication de l’activité aux autorités locales | Animateurs terrain, Cheffe de projet, Comptable | Jacques Muhindo, Coordinateur National |
18 Juillet 2023 | Réunion pédagogique avec le Secrétariat Provincial de la Résolution 1325 du CSNU sur la facilitation de l’atelier | Coordonnateur du Secrétariat Provincial et la Chargée de suivi et evaluation | Jacques MUHINDO, Coordinateur National |
20 au 24 juillet 2023 | Tenu proprement de l’atelier | Agents de services de l’ordre et de sécurité | AMANI MERVEILLE, Cheffe de projet |
DEROULEMENT DES ACTIVITES
Cette formation a connue deux moments majeurs, à savoir:
III.1. NOTIONS SUR LES DROITS HUMAINS
Pour mieux comprendre les droits des femmes, il a été jugé nécessaire de commencer par comprendre les droits humains
A l’issue de cette formation, les participants retenus que les droits de l’homme sont des garanties juridiques universelles qui protègent les personnes et les groupes contre les actions et les omissions contraires aux libertés fondamentales, aux droits et à la dignité humaine. Les droits de l’homme sont l’ensemble des prérogatives reconnues à l’homme du seul fait de sa qualité d’être humain. Ensembles des prérogatives, ou droits inhérents à la nature humaine, qui sont garantis à chaque individu en raison de sa qualité d’être humain par le droit positif ainsi que les autres instruments juridiques internationaux, régionaux en vue de permettre à tout individu de réaliser ou d’atteindre son épanouissement intégral (HCDH). Ils sont reconnus et garantis sur le plan juridique par le droit international et national
Bref, les participants ont retenus que les droits de l’homme ne sont pas de simples idées lancées, des simples déclarations d’intention ou des principes, ou de simples vœux pieux. Ce sont des règles de droit qui engagent et obligent les États qui les ont acceptées et adoptées.
Trois catégories des droits humains, ont été retenues par les participants au cours de cette session de formation, à savoir :
Après l’exposé sur les droits humains entre coupé par des travaux en carrefours, les participants ont été outillés sur les sources des droits de l’homme. Il a été noté ce qui suit :
Notons qu’en premier lieu : les États ont la responsabilité de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre des droits de l’homme ; ils doivent veiller à ce que les victimes obtiennent réparation, poursuivre les coupables, prévenir les excès et combattre l’impunité.
Les participants ont compris que ceux qui ont la responsabilité de veiller au respect des droits de l’homme sont entre autre les organismes et services gouvernementaux, Instituts créés en vertu des principes de Paris (ex. Commission nationale des droits de l’homme), Groupes de défense des droits de l’homme et autres ONG, Organisations communautaires, Tribunaux, Parlement, Médias, Associations professionnels (barreau, corps des médecins), Syndicats, Associations religieuses, Etablissements universitaires. Au niveau régional : ex. La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et au niveau international : Comité des droits de l’homme, Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, …
En tant que des acteurs clés de promotion des droits de l’homme ; les participants se sont engagés à :
III.2. NOTONS SUR LES DROITS DE LA FEMME
Grâce à cette session de formation, les participants ont compris que les femmes comme les hommes ont les mêmes droits sur tous les plans, néanmoins les femmes continuent à subir beaucoup des violations de leurs droits vu leur statut. Certaines pratiques sociales et culturelles négatives font que les femmes dans certaines sociétés n’aient pas droits à la parole, de participer aux assises de prise des décisions, droits à l’héritage, droit à la terre, droit à l’éducation, etc. Conscient du rôle et responsabilité de la femme dans la promotion de la paix et le déclenchement du développement inclusif et durable de la société ; il a été jugé important l’implication de la femme dans toutes les initiatives de paix et de développement. C’est la raison de la mise en place d’instruments juridiques nationaux et internationaux de promotion et protection des droits des femmes.
Les sources juridiques de promotion sont entre autre :
III.3. FORMATION SUR LA RESOLUTION 1325 DU CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES
A l’issue de l’exposé du facilitateur, les participants ont compris le contexte et l’historique de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies. Les participants ont compris que cette résolution tire sa motivation de la flambée de violences dans les pays en développement (subsaharienne, asiatique et latino-américains), les exactions accrues de violences sur les femmes, jeunes filles et enfants dans les zones en conflits, la quasi exclusion des femmes victimes des conflits aux mécanismes de négociation, construction de la paix ainsi que de gouvernance. La Rés.1325 ne vient pas du néant. Elle a été précédée d’un grand nombre de déclarations, de Conventions internationales (CEDEF, etc.) et régionales, Des actions de plaidoyers et de lobbying des organisations féminines
Cette session de formation, a été pour les participants une opportunité de :
Les participants ont compris que la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, c’est un cadre politique déterminant obligeant à tenir compte des besoins spécifiques des femmes et de la dimension genre dans toutes les phases du processus de paix: Depuis les accords de paix – au travers des opérations de maintien de la paix, et la planification pour les réfugiés, les déplacés de guerre et personnes affectées par le conflit – jusqu’à la phase de reconstruction post-conflit et de restauration des structures socioéconomiques détruites par la guerre.
La Résolution 1325 renferme 4 Piliers qui constituent les axes stratégiques du PAN/PAP1325 ci-après:
Par ce pilier les participants ont retenus que la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies vise à assurer une participation égale des femmes avec les hommes et à promouvoir l’égalité des sexes et la représentation des femmes dans les processus de prise de décisions en matière de paix et de sécurité aux niveaux local, national, régional et international. Elle affirme l’importance de la participation des femmes et de la prise en compte de la parité hommes-femmes dans les toutes étapes de recherche de la paix et dans la Gouvernance. D’où accroitre le nombre des femmes et les Jeunes Filles, dans les instances de prise des décisions, des négociations et les missions de maintien de paix, ainsi que dans tout autre mécanisme ayant une incidence sur la paix et la sécurité
Par ce pilier, les participants ont compris que la R1325 est centrée sur les mesures de prévention des conflits, en mettant l’accent sur la prévention de toutes les formes de violations des droits des femmes et des filles en temps de paix, de conflit et après les conflits armés.
Les participants ont été satisfait de savoir que la R1325 se veut assurer/garantir le respect des droits des femmes, des filles et d’autres personnes vulnérables et marginalisées (personnes vivant avec handicap, peuples autochtones, déplacées, refugié-e-s, etc.) pendant et après les conflits. Impliquer les femmes et jeunes filles dans les forces de sécurité, défense et de maintien de la paix. Ce pilier sous-entend aussi le recours au leadership et à la coordination dans la réponse holistique aux violences sexuelles et sexistes.
A ce sujet, les participants ont été amenés à la promotion de l’autonomisation des femmes, comme facteurs déterminants contribuant à court terme au rétablissement de la stabilité, à la résilience communautaire, à la réinsertion, aux progrès socioéconomiques et au processus d’une paix durable.
III.4. LA BONNE GOUVERNANCE
A l’issue de cette formation, les participants ont été outillés sur la bonne gouvernance afin d’une gouvernance qui favorise la paix, la cohésion sociale, la participation des femmes. Au cours de cette formation, les participants ont compris ce qui suit :
La bonne gouvernance consiste à garantir la capacité, la fiabilité et l’intégrité des institutions essentielles de l’Etat, ainsi qu’à améliorer l’aptitude du gouvernement à mettre en œuvre les politiques nationales et exercer les fonctions gouvernementales. C’est la transformation des ressources au profit de la population pour que la vie s’améliore. En bref c’est faire participer la population à ses décisions d’un commun accord en vue d’identifier les problèmes, proposer des pistes de solution à ces problèmes et faire la priorisation lors de la mise en œuvre des solutions proposées.
Les participants ont été outillés sur les valeurs dans la bonne gouvernance
Une bonne gouvernance exige l’implication et la participation de toutes les couches de la population pour avoir une paix durable et un développement rapide de nos entités et l
III.5. AGENDA JEUNESSE, PAIX ET SECURITE
A l’issue de la formation, les participants ont compris que la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies, a été adoptée le 9 décembre 2015.
Le Conseil de sécurité de l’ONU est l’un des cinq principaux organes de l’ONU: Il est responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationale.
La résolution 2250 est née de la détermination des jeunes à faire reconnaître leur contribution et leur engagement. Elle fournit un ensemble de lignes directrices qui explore.
La résolution 2250 reconnait le rôle spécifique des jeunes dans questions de paix et de sécurité. La résolution est un jalon important pour la reconnaissance du rôle positif que les jeunes peuvent jouer dans les situations de conflit et de post-conflit.
Les gouvernements sont donc appelés d’accroitre la participation des jeunes à la prise de décision à tous les niveaux dans les institutions locales, nationales, régionales et internationales. Aussi, assurer la protection des civils, incluant spécifiquement les jeunes, en période de conflit et de post – conflit, y compris la protection contre toutes les formes de violence sexiste.
Ainsi, par la résolution 2250, les Etats sont appelés de prendre en considération les besoins, aspiration et les perspectives des jeunes.
Nos responsabilités en tant qu’acteurs est de mettre en œuvre des programmes et des stratégies qui garantissent que les jeunes sont engagés en tant que partenaires et agents de changements pour la stabilité politique et la prospérité économique pour cela nous devons.
Les responsabilités des jeunes sont des diverses manières, voici quelques-unes :
Au cours des travaux en carrefours, les participants ont formulé des actions suivant les 3 approches d’interventions (Nexus) :
Actions Humanitaires
Cette formation a connue deux moments majeurs, à savoir:
III.1. NOTIONS SUR LES DROITS HUMAINS
Pour mieux comprendre les droits des femmes, il a été jugé nécessaire de commencer par comprendre les droits humains
A l’issue de cette formation, les participants retenus que les droits de l’homme sont des garanties juridiques universelles qui protègent les personnes et les groupes contre les actions et les omissions contraires aux libertés fondamentales, aux droits et à la dignité humaine. Les droits de l’homme sont l’ensemble des prérogatives reconnues à l’homme du seul fait de sa qualité d’être humain. Ensembles des prérogatives, ou droits inhérents à la nature humaine, qui sont garantis à chaque individu en raison de sa qualité d’être humain par le droit positif ainsi que les autres instruments juridiques internationaux, régionaux en vue de permettre à tout individu de réaliser ou d’atteindre son épanouissement intégral (HCDH). Ils sont reconnus et garantis sur le plan juridique par le droit international et national
Bref, les participants ont retenus que les droits de l’homme ne sont pas de simples idées lancées, des simples déclarations d’intention ou des principes, ou de simples vœux pieux. Ce sont des règles de droit qui engagent et obligent les États qui les ont acceptées et adoptées.
Trois catégories des droits humains, ont été retenues par les participants au cours de cette session de formation, à savoir :
Après l’exposé sur les droits humains entre coupé par des travaux en carrefours, les participants ont été outillés sur les sources des droits de l’homme. Il a été noté ce qui suit :
Notons qu’en premier lieu : les États ont la responsabilité de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre des droits de l’homme ; ils doivent veiller à ce que les victimes obtiennent réparation, poursuivre les coupables, prévenir les excès et combattre l’impunité.
Les participants ont compris que ceux qui ont la responsabilité de veiller au respect des droits de l’homme sont entre autre les organismes et services gouvernementaux, Instituts créés en vertu des principes de Paris (ex. Commission nationale des droits de l’homme), Groupes de défense des droits de l’homme et autres ONG, Organisations communautaires, Tribunaux, Parlement, Médias, Associations professionnels (barreau, corps des médecins), Syndicats, Associations religieuses, Etablissements universitaires. Au niveau régional : ex. La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et au niveau international : Comité des droits de l’homme, Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, …
En tant que des acteurs clés de promotion des droits de l’homme ; les participants se sont engagés à :
III.2. NOTONS SUR LES DROITS DE LA FEMME
Grâce à cette session de formation, les participants ont compris que les femmes comme les hommes ont les mêmes droits sur tous les plans, néanmoins les femmes continuent à subir beaucoup des violations de leurs droits vu leur statut. Certaines pratiques sociales et culturelles négatives font que les femmes dans certaines sociétés n’aient pas droits à la parole, de participer aux assises de prise des décisions, droits à l’héritage, droit à la terre, droit à l’éducation, etc. Conscient du rôle et responsabilité de la femme dans la promotion de la paix et le déclenchement du développement inclusif et durable de la société ; il a été jugé important l’implication de la femme dans toutes les initiatives de paix et de développement. C’est la raison de la mise en place d’instruments juridiques nationaux et internationaux de promotion et protection des droits des femmes.
Les sources juridiques de promotion sont entre autre :
III.3. FORMATION SUR LA RESOLUTION 1325 DU CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES
A l’issue de l’exposé du facilitateur, les participants ont compris le contexte et l’historique de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies. Les participants ont compris que cette résolution tire sa motivation de la flambée de violences dans les pays en développement (subsaharienne, asiatique et latino-américains), les exactions accrues de violences sur les femmes, jeunes filles et enfants dans les zones en conflits, la quasi exclusion des femmes victimes des conflits aux mécanismes de négociation, construction de la paix ainsi que de gouvernance. La Rés.1325 ne vient pas du néant. Elle a été précédée d’un grand nombre de déclarations, de Conventions internationales (CEDEF, etc.) et régionales, Des actions de plaidoyers et de lobbying des organisations féminines
Cette session de formation, a été pour les participants une opportunité de :
Les participants ont compris que la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, c’est un cadre politique déterminant obligeant à tenir compte des besoins spécifiques des femmes et de la dimension genre dans toutes les phases du processus de paix: Depuis les accords de paix – au travers des opérations de maintien de la paix, et la planification pour les réfugiés, les déplacés de guerre et personnes affectées par le conflit – jusqu’à la phase de reconstruction post-conflit et de restauration des structures socioéconomiques détruites par la guerre.
La Résolution 1325 renferme 4 Piliers qui constituent les axes stratégiques du PAN/PAP1325 ci-après:
Par ce pilier les participants ont retenus que la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies vise à assurer une participation égale des femmes avec les hommes et à promouvoir l’égalité des sexes et la représentation des femmes dans les processus de prise de décisions en matière de paix et de sécurité aux niveaux local, national, régional et international. Elle affirme l’importance de la participation des femmes et de la prise en compte de la parité hommes-femmes dans les toutes étapes de recherche de la paix et dans la Gouvernance. D’où accroitre le nombre des femmes et les Jeunes Filles, dans les instances de prise des décisions, des négociations et les missions de maintien de paix, ainsi que dans tout autre mécanisme ayant une incidence sur la paix et la sécurité
Par ce pilier, les participants ont compris que la R1325 est centrée sur les mesures de prévention des conflits, en mettant l’accent sur la prévention de toutes les formes de violations des droits des femmes et des filles en temps de paix, de conflit et après les conflits armés.
Les participants ont été satisfait de savoir que la R1325 se veut assurer/garantir le respect des droits des femmes, des filles et d’autres personnes vulnérables et marginalisées (personnes vivant avec handicap, peuples autochtones, déplacées, refugié-e-s, etc.) pendant et après les conflits. Impliquer les femmes et jeunes filles dans les forces de sécurité, défense et de maintien de la paix. Ce pilier sous-entend aussi le recours au leadership et à la coordination dans la réponse holistique aux violences sexuelles et sexistes.
A ce sujet, les participants ont été amenés à la promotion de l’autonomisation des femmes, comme facteurs déterminants contribuant à court terme au rétablissement de la stabilité, à la résilience communautaire, à la réinsertion, aux progrès socioéconomiques et au processus d’une paix durable.
III.4. LA BONNE GOUVERNANCE
A l’issue de cette formation, les participants ont été outillés sur la bonne gouvernance afin d’une gouvernance qui favorise la paix, la cohésion sociale, la participation des femmes. Au cours de cette formation, les participants ont compris ce qui suit :
La bonne gouvernance consiste à garantir la capacité, la fiabilité et l’intégrité des institutions essentielles de l’Etat, ainsi qu’à améliorer l’aptitude du gouvernement à mettre en œuvre les politiques nationales et exercer les fonctions gouvernementales. C’est la transformation des ressources au profit de la population pour que la vie s’améliore. En bref c’est faire participer la population à ses décisions d’un commun accord en vue d’identifier les problèmes, proposer des pistes de solution à ces problèmes et faire la priorisation lors de la mise en œuvre des solutions proposées.
Les participants ont été outillés sur les valeurs dans la bonne gouvernance
Une bonne gouvernance exige l’implication et la participation de toutes les couches de la population pour avoir une paix durable et un développement rapide de nos entités et l
III.5. AGENDA JEUNESSE, PAIX ET SECURITE
A l’issue de la formation, les participants ont compris que la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies, a été adoptée le 9 décembre 2015.
Le Conseil de sécurité de l’ONU est l’un des cinq principaux organes de l’ONU: Il est responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationale.
La résolution 2250 est née de la détermination des jeunes à faire reconnaître leur contribution et leur engagement. Elle fournit un ensemble de lignes directrices qui explore.
La résolution 2250 reconnait le rôle spécifique des jeunes dans questions de paix et de sécurité. La résolution est un jalon important pour la reconnaissance du rôle positif que les jeunes peuvent jouer dans les situations de conflit et de post-conflit.
Les gouvernements sont donc appelés d’accroitre la participation des jeunes à la prise de décision à tous les niveaux dans les institutions locales, nationales, régionales et internationales. Aussi, assurer la protection des civils, incluant spécifiquement les jeunes, en période de conflit et de post – conflit, y compris la protection contre toutes les formes de violence sexiste.
Ainsi, par la résolution 2250, les Etats sont appelés de prendre en considération les besoins, aspiration et les perspectives des jeunes.
Nos responsabilités en tant qu’acteurs est de mettre en œuvre des programmes et des stratégies qui garantissent que les jeunes sont engagés en tant que partenaires et agents de changements pour la stabilité politique et la prospérité économique pour cela nous devons.
Les responsabilités des jeunes sont des diverses manières, voici quelques-unes :
Au cours des travaux en carrefours, les participants ont formulé des actions suivant les 3 approches d’interventions (Nexus) :
Cette formation a connue deux moments majeurs, à savoir:
III.1. NOTIONS SUR LES DROITS HUMAINS
Pour mieux comprendre les droits des femmes, il a été jugé nécessaire de commencer par comprendre les droits humains
A l’issue de cette formation, les participants retenus que les droits de l’homme sont des garanties juridiques universelles qui protègent les personnes et les groupes contre les actions et les omissions contraires aux libertés fondamentales, aux droits et à la dignité humaine. Les droits de l’homme sont l’ensemble des prérogatives reconnues à l’homme du seul fait de sa qualité d’être humain. Ensembles des prérogatives, ou droits inhérents à la nature humaine, qui sont garantis à chaque individu en raison de sa qualité d’être humain par le droit positif ainsi que les autres instruments juridiques internationaux, régionaux en vue de permettre à tout individu de réaliser ou d’atteindre son épanouissement intégral (HCDH). Ils sont reconnus et garantis sur le plan juridique par le droit international et national
Bref, les participants ont retenus que les droits de l’homme ne sont pas de simples idées lancées, des simples déclarations d’intention ou des principes, ou de simples vœux pieux. Ce sont des règles de droit qui engagent et obligent les États qui les ont acceptées et adoptées.
Trois catégories des droits humains, ont été retenues par les participants au cours de cette session de formation, à savoir :
Après l’exposé sur les droits humains entre coupé par des travaux en carrefours, les participants ont été outillés sur les sources des droits de l’homme. Il a été noté ce qui suit :
Notons qu’en premier lieu : les États ont la responsabilité de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre des droits de l’homme ; ils doivent veiller à ce que les victimes obtiennent réparation, poursuivre les coupables, prévenir les excès et combattre l’impunité.
Les participants ont compris que ceux qui ont la responsabilité de veiller au respect des droits de l’homme sont entre autre les organismes et services gouvernementaux, Instituts créés en vertu des principes de Paris (ex. Commission nationale des droits de l’homme), Groupes de défense des droits de l’homme et autres ONG, Organisations communautaires, Tribunaux, Parlement, Médias, Associations professionnels (barreau, corps des médecins), Syndicats, Associations religieuses, Etablissements universitaires. Au niveau régional : ex. La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et au niveau international : Comité des droits de l’homme, Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, …
En tant que des acteurs clés de promotion des droits de l’homme ; les participants se sont engagés à :
III.2. NOTONS SUR LES DROITS DE LA FEMME
Grâce à cette session de formation, les participants ont compris que les femmes comme les hommes ont les mêmes droits sur tous les plans, néanmoins les femmes continuent à subir beaucoup des violations de leurs droits vu leur statut. Certaines pratiques sociales et culturelles négatives font que les femmes dans certaines sociétés n’aient pas droits à la parole, de participer aux assises de prise des décisions, droits à l’héritage, droit à la terre, droit à l’éducation, etc. Conscient du rôle et responsabilité de la femme dans la promotion de la paix et le déclenchement du développement inclusif et durable de la société ; il a été jugé important l’implication de la femme dans toutes les initiatives de paix et de développement. C’est la raison de la mise en place d’instruments juridiques nationaux et internationaux de promotion et protection des droits des femmes.
Les sources juridiques de promotion sont entre autre :
III.3. FORMATION SUR LA RESOLUTION 1325 DU CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES
A l’issue de l’exposé du facilitateur, les participants ont compris le contexte et l’historique de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies. Les participants ont compris que cette résolution tire sa motivation de la flambée de violences dans les pays en développement (subsaharienne, asiatique et latino-américains), les exactions accrues de violences sur les femmes, jeunes filles et enfants dans les zones en conflits, la quasi exclusion des femmes victimes des conflits aux mécanismes de négociation, construction de la paix ainsi que de gouvernance. La Rés.1325 ne vient pas du néant. Elle a été précédée d’un grand nombre de déclarations, de Conventions internationales (CEDEF, etc.) et régionales, Des actions de plaidoyers et de lobbying des organisations féminines
Cette session de formation, a été pour les participants une opportunité de :
Les participants ont compris que la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, c’est un cadre politique déterminant obligeant à tenir compte des besoins spécifiques des femmes et de la dimension genre dans toutes les phases du processus de paix: Depuis les accords de paix – au travers des opérations de maintien de la paix, et la planification pour les réfugiés, les déplacés de guerre et personnes affectées par le conflit – jusqu’à la phase de reconstruction post-conflit et de restauration des structures socioéconomiques détruites par la guerre.
La Résolution 1325 renferme 4 Piliers qui constituent les axes stratégiques du PAN/PAP1325 ci-après:
Par ce pilier les participants ont retenus que la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies vise à assurer une participation égale des femmes avec les hommes et à promouvoir l’égalité des sexes et la représentation des femmes dans les processus de prise de décisions en matière de paix et de sécurité aux niveaux local, national, régional et international. Elle affirme l’importance de la participation des femmes et de la prise en compte de la parité hommes-femmes dans les toutes étapes de recherche de la paix et dans la Gouvernance. D’où accroitre le nombre des femmes et les Jeunes Filles, dans les instances de prise des décisions, des négociations et les missions de maintien de paix, ainsi que dans tout autre mécanisme ayant une incidence sur la paix et la sécurité
Par ce pilier, les participants ont compris que la R1325 est centrée sur les mesures de prévention des conflits, en mettant l’accent sur la prévention de toutes les formes de violations des droits des femmes et des filles en temps de paix, de conflit et après les conflits armés.
Les participants ont été satisfait de savoir que la R1325 se veut assurer/garantir le respect des droits des femmes, des filles et d’autres personnes vulnérables et marginalisées (personnes vivant avec handicap, peuples autochtones, déplacées, refugié-e-s, etc.) pendant et après les conflits. Impliquer les femmes et jeunes filles dans les forces de sécurité, défense et de maintien de la paix. Ce pilier sous-entend aussi le recours au leadership et à la coordination dans la réponse holistique aux violences sexuelles et sexistes.
A ce sujet, les participants ont été amenés à la promotion de l’autonomisation des femmes, comme facteurs déterminants contribuant à court terme au rétablissement de la stabilité, à la résilience communautaire, à la réinsertion, aux progrès socioéconomiques et au processus d’une paix durable.
III.4. LA BONNE GOUVERNANCE
A l’issue de cette formation, les participants ont été outillés sur la bonne gouvernance afin d’une gouvernance qui favorise la paix, la cohésion sociale, la participation des femmes. Au cours de cette formation, les participants ont compris ce qui suit :
La bonne gouvernance consiste à garantir la capacité, la fiabilité et l’intégrité des institutions essentielles de l’Etat, ainsi qu’à améliorer l’aptitude du gouvernement à mettre en œuvre les politiques nationales et exercer les fonctions gouvernementales. C’est la transformation des ressources au profit de la population pour que la vie s’améliore. En bref c’est faire participer la population à ses décisions d’un commun accord en vue d’identifier les problèmes, proposer des pistes de solution à ces problèmes et faire la priorisation lors de la mise en œuvre des solutions proposées.
Les participants ont été outillés sur les valeurs dans la bonne gouvernance
Une bonne gouvernance exige l’implication et la participation de toutes les couches de la population pour avoir une paix durable et un développement rapide de nos entités et l
III.5. AGENDA JEUNESSE, PAIX ET SECURITE
A l’issue de la formation, les participants ont compris que la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies, a été adoptée le 9 décembre 2015.
Le Conseil de sécurité de l’ONU est l’un des cinq principaux organes de l’ONU: Il est responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationale.
La résolution 2250 est née de la détermination des jeunes à faire reconnaître leur contribution et leur engagement. Elle fournit un ensemble de lignes directrices qui explore.
La résolution 2250 reconnait le rôle spécifique des jeunes dans questions de paix et de sécurité. La résolution est un jalon important pour la reconnaissance du rôle positif que les jeunes peuvent jouer dans les situations de conflit et de post-conflit.
Les gouvernements sont donc appelés d’accroitre la participation des jeunes à la prise de décision à tous les niveaux dans les institutions locales, nationales, régionales et internationales. Aussi, assurer la protection des civils, incluant spécifiquement les jeunes, en période de conflit et de post – conflit, y compris la protection contre toutes les formes de violence sexiste.
Ainsi, par la résolution 2250, les Etats sont appelés de prendre en considération les besoins, aspiration et les perspectives des jeunes.
Nos responsabilités en tant qu’acteurs est de mettre en œuvre des programmes et des stratégies qui garantissent que les jeunes sont engagés en tant que partenaires et agents de changements pour la stabilité politique et la prospérité économique pour cela nous devons.
Les responsabilités des jeunes sont des diverses manières, voici quelques-unes :
Au cours des travaux en carrefours, les participants ont formulé des actions suivant les 3 approches d’interventions (Nexus) :
Actions humanitaires
N° | Actions à mener | Responsable(s) |
organiser le retour de déplacé-e-s (transport) | ONGs en collaboration avec le gouvernement | |
octroyer les kits de retour : approvisionnement en vivre et en non vivre | gouvernement et ses partenaires | |
appui en médicaments | idem | |
Prise en charge holistique des survivant-e-s des violences/conflits | ONGs et gouvernement | |
Appuyer en tôles les ménages ayant perdu leurs maisons et/ou en abris transitionnels | Humanitaires et gouvernement | |
Organiser une table ronde sur l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité impliquant toutes les couches sociales et autorités locales de la Chefferie de BASHALI | Humanitaires et gouvernement | |
Organisation des cours de récupération scolaire en faveur des femmes et jeunes afin qu’ils soient à mesure de s’auto prendre en charge | Humanitaires et gouvernement |
Actions de paix et stabilisation
N° | Actions à mener | Responsable(s) |
sensibiliser les communautés à la cohabitation pacifique, la cohésion sociale, Tables-ronde et les dialogues démocratiques entre différentes couches sociales, acceptation entre communautés | structures de la société civile en collaboration avec les autorités gouvernementales | |
restaurer l’autorité de l’Etat : déployer les services de défense et sécurité dans le zone de retour (PNC, Armée, ANR et Administration) | Gouvernement | |
renforcer l’étroite collaboration entre le gouvernement, les partenaires et la communauté | Gouvernement, population et partenaires | |
mener des médiations, réconciliations et résolution pacifiques des conflits | Autorités et structures communautaires (SOCIV) | |
procéder au ramassage des armes légères et de petits calibres et des effets militaires détenus illégalement | Gouvernement (FARDC, PNC, ANR) | |
Identifier et Désarmer, Démobiliser et réinsérer les porteurs illicites d’armes | Gouvernement et ses partenaires (MONUSCO, EAC, SADEC…) | |
matérialiser la loi sur les réservistes | Gouvernement | |
Promouvoir la justice équitable : Renforcer la capacité opérationnelle des auxiliaires de la justice ;Activer la justice transitionnelle et réparatrice | Tribunaux militaires et civiles, Ministère de la Justice et Garde Sceaux, Ministère des Droits Humains | |
Appuyer les structures locales de paix à travers les formations des acteurs et actrices de paix et octroie des ressources de subsistance | Gouvernement | |
Organiser un dialogue communautaire sur les questions spécifiques de la persistance des violences armées en territoire de MASISI, et sur les questions spécifiques des femmes | Humanitaires et gouvernement | |
Soutenir et accompagner les structures communautaires dans la mise en œuvre effective de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité à la base | Humanitaires et gouvernement |
Actions de développement
N° | Actions à mener | Responsable(s) |
réhabilitation et réparation des routes de desserte agricole | Gouvernement (autorités locales) et partenaires | |
réhabilitation, équipement et opérationnalisation des infrastructures de base (bureaux administratifs, écoles, structures de santé, marchés, points d’eau) | Gouvernement et ses partenaires | |
accompagnement des structures communautaires dans les activités du domaine de l’agriculture et de l’élevage | Gouvernement et ses partenaires | |
Construire des Centre encadrement socio professionnels des ex combattants, des jeunes et des femmes en métiers | OSC avec l’appui du gouvernement | |
Prise en charge holistique des survivant-e-s des violences/conflits | ONGs et gouvernement | |
Renforcer les capacités des associations des femmes et des jeunes à travers l’appui aux microprojets de développement local | Gouvernement et ses partenaires | |
Implémenter des coopératives d’Epargne et des Crédits (COOPEC) et des Coopératives Agricoles | Gouvernement |
Vous pouvez télécharger ce rapport avec tous les détails ici